Collection Zone Rouge. Prudence, L’Iroquoise. Début De La Saison Ii (4/6)

Dans la saison I, vous avez fait la connaissance avec moi, Prudence nom que mes parents m’ont donné à ma naissance.
Petite fille, bonne élève, mais au fond d’elle-même un peu rebelle à sa famille.
Certainement comme bien des jeunes filles de ma condition, mais apprécient modérément que l’on veuille guider ma vie même jusqu’avec qui me marier.
Benoit, garçon boutonneux gaulé comme une ablette qui est tout sauf un apollon fait pour vous donner l’envie de baiser.
Rocco, en réalité Fred, est celui qui devient mon révélateur à une vie bien plus trépidante que celle que l’argent de papa me prédestinait.

Prudence, mes parents m’ont appelée par ce prénom, mais dans le choix que je viens de faire, suis-je vraiment prudente ?
Alice, notre bonne, est-elle prudente, en étant la maîtresse de mon père et aussi de ma mère, là sous mes yeux au bout de ce couloir.
Qu’a-t-elle à gagner à se partager entre les deux ?
Le sexe, l’argent, sa place ?
Si je prends le petit déjeuner dans ma chambre pour une tentative de séduction envers moi, pourquoi aussi la fille.
Alice sous ses airs de jeune fille fragile est-elle une perverse qui trouve son plaisir dans les bras de toutes les composantes des familles qui l’emploient.
Avant mon dépucelage, ce genre de situation me passe sur la tête.
Il faut reconnaître que ce que je découvre depuis que je suis revenue chercher mes chaussures de marche.
Papa et maman ont une vie sexuelle que j’ignorais si proche de moi, bien que je sache que papa allait voir ailleurs.
Papa, la bonne le soir dans sa chambre et maman le matin au réveil.

• Viens dans ma chambre, je te veux aussi.

Les deux femmes se dirigent vers la chambre, je repousse ma porte, une fraction de seconde, je vois la chatte épilée de ma mère, sa robe étant tirebouchonnée autour de ses reins.
Elle porte encore des bas avec jarretière.
Les deux femmes disparaissent dans la chambre en face de la mienne, j’entends la porte claquer.


Je sors de la mienne et je me faufile hors de cette maison que je pense quitter définitivement.

• Te voilà, j’ai cru qu’il t’avait attrapé ou que tu avais changé d’idée.
Je t’aurais compris, plonger dans l’inconnu ça peut faire flipper parfois.

Brutus me fait fête, heureux de me revoir.

• Quand je t’aurai expliqué ce que j’ai vu et entendu dans la demi-heure où j’étais chez mes parents, tu ferais comme je veux que l’on fasse, se tirer le plus vite possible.

Je m’assieds sur le banc et j’enlève mes petites chaussures et je récupère une paire de chaussettes et mes souliers de marche.

• Merde, des Meildl.
Ça coûte bonbon, ces trucs-là, t’es sûre que tu vas risquer de les salir surtout s’il pleut.
• Fiche-toi de ma gueule, maman veut toujours m’acheter ce qui coûte un max, par pour mon plaisir, mais pour afficher son fric.
Attends que nous avancions, je vais t’en raconter des belles sur eux.
• Dis, j’ai vu entrer deux hommes, un bien attifé et un décontract, c’était ton père.
• Oui, et l’autre je suis incapable de te dire, comment il était, mais tu vas trop vite, je vais t’expliquer.
Tu as dû voir entrer une femme en tailleur rose !
• Ta mère ?
• Exact, tu crois que je lui ressemble !
• Avant-hier sur l’esplanade et hier devant ton lycée, même si tu étais habillé plus jeune, il y avait un peu d’elle.
Après la transformation que tu as opérée ce matin avant de venir ici, il y a un monde entre eux et ce que tu es devenue.
• Tu me rassures, filons, je suis tout électrique, entendre et voir ce que j’ai vu c’est impressionnant.

Je commence à marcher d’un bon pas, je veux éviter d’être un boulet pour mon homme.
Je me demande, s’il a vu, hier, lorsque nous avons fait l’amour, que c’était le premier après la poutre qu’un homme entrait en moi !
Nous passons devant un porche un peu identique à celui de mes parents.
Je veux faire laisser échapper le trop d’Adrenaline accumulé en voyant dans quelles estimes mes parents me considéraient.

La porte est entrouverte.

• Viens.

Je saisis le bras de Rocco et l’entraîne à l’intérieur.
Il a compris mon envie, il claque la porte derrière nous.
Brutus aussi a compris l’urgence qu’il y avait pour moi à entrer dans le hall de cet immeuble, il saute le porche évitant ainsi de se retrouver à l’extérieur coincé par sa laisse.
Nous laissons tomber nos sacs à dos, il me plaque le long du mur.
Je détache mon pantalon, un bouton suffit, il en fait de même je saisis sa queue qui bande déjà.
Alors que je me pends à son cou, sa vergeoise trouve, seule, le chemin dans mon vagin.
Hier, la nouveauté et la légère appréhension de me donner avaient éclipsé mes sensations.
Là je suis lucide, il le faut pour entériner ma détermination à tout plaquer.
Quand le sexe de Rocco plonge en moi, j’ai la sensation qu’un bâton s’enfonce dans mon ventre.
J’aime et rapidement je jouis et je finis par avoir de grands frissons qui traversent tout mon corps partant de ma chatte s’enflammant.
J’embrasse à pleine bouche, mon amant, mon homme, afin d’éviter de réveiller tous l’immeuble.
Quand je reprends pied sur terre, nous sommes assis tous les deux sur le petit trottoir qui protège les habitants lorsqu’une voiture entre ou sort.
Brutus est à nos pied, Rocco à sorti de quoi nous rouler un pétard, je prends conscience de la position où je suis les jambes écartées ma chatte débordant de sperme.
Pour sa part, Rocco est dans la même situation sa verge débandant légèrement et les dernières gouttes de sperme tombant au sol.

• Eh bien, toi, quand t’as envie, t’es direct.
Putain que c’était bon, j’ai rarement autant joui.
Je peux te poser une question, tu me réponds si tu le veux.
Tu es jeune et tu sembles beaucoup aimer le sexe, à quel âge as-tu eu ton premier et combien en as-tu eu.
• Rocco, si je te le dis, tu doutes de me croire.

Il me passe le joint et je tire une taffe, je fais ressortir lentement la fumée afin de profiter pleinement de la sensation de bien-être qui a envahi mon corps.


• Pourquoi, si tu fuis, c’est si terrible que ça ?
• Non, c’est simple, hier dans le squat, tu m’as dépucelée, tu es le premier et le seul.

Rocco reprend le joint et tire à son tour, avant de souffler la fumée
• Le premier, pourtant, tu mouillais assez pour que j’entre en toi sans beaucoup pousser.

J’éclate de rire, effet de la fumette et de ce que j’entends.

• Si tu doutes, je retourne chez moi et je demande à ma mère de me donner le papier que sa gynécologue lui a fait.
J’avais environ 9 ans, je suis tombée à cheval sur une poutre en faisant de la gymnastique et que j’ai saigné de mon vagin.
Je peux donc répondre que mon premier amant était une amante et que j’avais 9 ans.
Tu veux savoir combien j’en ai eu, à part elle, tu es le seul et je t’aime de m’avoir fait connaître tout ce que tu m’as déjà fait connaître.

Je me penche, ma bouche fait un effort et elle entre au plus loin que je le peux de ma gorge, quand la porte donnant vers les appartements s’ouvre.

• Coucher Brutus, gentil !

Un couple de vieilles personnes en sort et passe nous voyant.

• Mon dieu, quelle jeunesse, quelle décadence.
• Tu as raison Jules, de vraies bêtes lubriques.

Il appuie sur le bouton d’ouverture de la porte et le vieux couple disparaît.
Je tombe dans les bras de Rocco, nous nous embrassons sans oublier de tirer une taffe, inutile de perdre ce qui me fait du bien.

Dès que nous reprenons notre route, nous étant rajusté, nous reprenons notre route.
Je lui explique ce qui s’est passé chez mes parents et la chance que j’aie eus que mon père et l’inspecteur partent du bureau sans découvrir que j’étais cachée sous le bureau.

• Le flic a donc ton portable, de toute façon je l’aurais jeté afin d’éviter qu’il puisse nous géolocaliser.
As-tu des choses compromettantes dedans, une copine à qui tu aurais dit que tu en avais marre de tes parents ?
• Si tu veux qu’il pense à une fugue et non à un enlèvement attendant que les ravisseurs prennent contact avec eux afin qu’ils arrêtent rapidement leurs recherches.

J’ai fait ce qu’il faut, regarde.

Je sors de la poche de la veste de ma tenue kaki américaine la poignée de billet pris sur la cheminée de mon père.

• Qu’est-ce que c’est que tout ce fric ?
• De quoi nous acheter de quoi faire quelques joints dans les jours prochains jusqu’à Avignon.
• Tu es étonnante Prudence !...

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